Témoignages d’espoir

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E-J Boyd

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E-J (Eliza-Jane) Boyd avait toujours été du genre perfectionniste. « J’aime être capable de contrôler les choses », admet cette mère de deux enfants, âgée de 37 ans.

Jusqu’au jour où la mère d’E-J, Prue, a reçu un diagnostic de cancer. « La première chose que j’ai apprise à propos du cancer, c’est qu’on ne peut pas le contrôler. Cela ne veut pas dire qu’il aura nécessairement le dessus, il y a des moyens de vivre avec, mais on n’a pas toujours le contrôle. Cela m’a donné une très grande leçon. »

E-J et sa mère ont toujours été proches l’une de l’autre, les deux générations partageant la même maison. Il était donc tout naturel que la fille soit l’une des principales personnes à prendre soin de sa mère. Elle a ainsi aidé sa mère à se rétablir après les interventions chirurgicales, préparé les repas de son père et donné un coup de main pour s’occuper des affaires de la maison. Elle est aussi devenue la « responsable des communications », donnant aux parents et amis des nouvelles de l’état de santé de Prue.

Pendant tout ce temps, E-J travaillait à temps plein comme enseignante à la maternelle et s’occupait de ses deux jeunes enfants, maintenant âgés de six et huit ans. Lorsque sa belle-mère eut à son tour un cancer et que son mari commença à travailler à l’extérieur de la ville, le stress devint intenable. « J’ai commencé à avoir des crises d’anxiété. »

E-J a essayé de trouver des façons de venir à bout de tout ce stress dans sa vie. Elle a demandé un congé de travail, parlé à des amis et pris des médicaments contre l’anxiété sur la recommandation de son médecin.

Du même coup, elle a aussi cherché à se défaire de certaines de ses « tendances au perfectionnisme », réalisant qu’il n’était peut-être pas si grave que les vêtements des enfants ne soient pas parfaitement assortis ou que leurs jouets ne soient pas toujours bien rangés à la fin de la journée. Elle a appris à laisser la lessive s’accumuler pour aller plutôt glisser avec sa fille ou assister au match de soccer de son fils. Et quand sa mère se sentait en forme, « je la laissais être la grand-mère qu’elle voulait continuer d’être; elle participe à l’éducation de mes enfants ».

Aujourd’hui, le cancer de Prue est contrôlé par des médicaments, E-J est de retour au travail (et son mari de retour à la maison) et les parents d’E-J n’ont jamais cessé de jouer un rôle actif dans la vie de leurs petits-enfants. E-J s’inquiète encore toutes les fois que sa mère doit passer des tests, mais elle réussit à gérer son anxiété et elle applique désormais les leçons qu’elle a tirées sur son perfectionnisme dans son travail et dans d’autres aspects de sa vie.

« J’ai appris à me demander : “Quelles sont les choses qui comptent vraiment pour moi au quotidien?” Et je ne me noie plus dans un verre d’eau. Ça n’en vaut pas la peine. »

Prue Boyd raconte sa bataille contre le cancer

 

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