Témoignages d’espoir

Partagez sur Facebook
Lisez les témoignages d’espoir

Gary Newman 

Gary, aidant et survivant du cancer
Partagez votre message d'espoir

Gary Newman a vécu le cancer de part et d’autre de la frontière, si on peut dire. En 1998, Gary a été l’aidant naturel de sa femme Wendy, atteinte d’un cancer du foie. En 2005, alors âgé de 63 ans, Gary est passé cette fois du côté des patients après avoir reçu un diagnostic de mélanome malin.

Dans les deux cas, raconte Gary, « ça fait peur. On s’aventure en terrain inconnu. »

Mais dans les deux cas également, dit-il, il a appris quelque chose de très important : « On n’est jamais seul. Lorsqu’on entre dans une salle de chimiothérapie, il y a 25 autres personnes qui reçoivent elles aussi un traitement. Le jour où on nous annonce le diagnostic, on pense qu’on est tout seul dans le bateau. Mais dès qu’on met le pied dans la salle de traitement, on se rend tout de suite compte qu’on est plusieurs dans la même galère. Et c’est incroyable de voir comment chacun, dans tout ça, poursuit son petit bonhomme de chemin. »

Wendy a perdu son combat contre le cancer 11 mois après le diagnostic, une semaine après son 56e anniversaire de naissance et son 8e anniversaire de mariage avec Gary. À la toute fin, juste avant de sombrer dans le coma, Gary et elle ont prié ensemble durant un moment. Puis il lui a dit combien il l’aimait, et elle a fait de même. Il remercie le ciel d’avoir pu dire à sa femme tout ce qu’il voulait lui dire avant son départ, et d’avoir bénéficié du réconfort que leur foi commune leur a procuré.

 Au cours des mois qui ont suivi le décès de Wendy, Gary a passé beaucoup de temps à parler avec ses amis, sa famille, et même ses deux chiens. Une ou deux fois par semaine, il allait voir sa mère à la résidence pour personnes âgées où elle vivait. C’est là qu’il a rencontré Barbara, avec qui il s’est finalement marié le 11 septembre 2004. « Nous voulions que cette date redevienne positive », ajoute-t-il

La même année, Gary s’est découvert une masse à l’aisselle, laquelle s’est avérée être un mélanome malin. Autrefois aidant, Gary est devenu dès ce jour-là un patient atteint du cancer : il a subi deux interventions chirurgicales, un traitement à l’interféron, six semaines de radiothérapie, suivis d’une période de 11 mois où il s’est injecté l’interféron lui-même à la maison. Aujourd’hui, il est en rémission du cancer.

Après s’être administré la dernière dose d’interféron, Gary a organisé une grande fête et allumé un feu de joie afin de brûler tout ce qui était associé à son cancer. Puis, raconte-t-il, « nous sommes tous rendus au Relais pour la vie ». En se remémorant ce jour-là, sa gorge tout à coup se serre : « Marcher avec tous ces survivants, être en leur compagnie sur la piste avec tous ces gens qui nous applaudissent c’est très émouvant. On pense toujours qu’on traverse cette épreuve tout seul. Mais ce n’est pas le cas. »

« Vivre, ce n’est pas essayer d’échapper à la tempête, c’est apprendre à danser sous la pluie. »

 

Confidentialité 2024 Société canadienne du cancer. Tous droits réservés.
Exploité